Babyboomers américains

Les baby boomers s’isolent en vieillissant …

et ce n’est pas une bonne chose pour eux, ni pour les autres.

Synthèse d’un article paru dans la revue Time du 23 mai 2016, par Catherine Ingrand

Cette enquête a été réalisée dans un pays lointain, situé au delà de l’océan Atlantique. Pour cette raison, toute ressemblance avec des personnes de votre entourage ou de vos connaissances serait donc, comme on dit, éminemment fortuite.

Une étude portant sur un million d’américains, sur deux décennies, montre que la tranche d’âge 55-64 ans, c’est-à-dire les futurs retraités et les jeunes retraités, s’engage beaucoup moins dans la vie sociale et associative que la génération précédente il y a vingt ans. Tous les aspects de la vie sociale ont été étudiés :

  • Ils participent moins à la vie associative
  • Ils sont plus souvent seuls
  • Ils parlent moins avec leurs voisins
  • Ils ont moins d’échanges avec leur conjoint ou partenaire
  • Et ils ont moins de liens et relations avec famille et amis.

Certes, ils travaillent plus longtemps, et on peut supposer aussi qu’ils ont des relations moins traditionnelles, comme les média sociaux. Mais, connaissant les réticences de 30% de cette classe d’âge pour Facebook, Twitter etc., on peut penser que ça ne concerne pas tout le monde.

Les résultats de cette étude sont particulièrement curieux, pour une génération qui a de tout temps proclamé que le monde devrait avoir des critères plus exigeants, en particulier pour l’écologie et les droits de l’homme, et qui a initié de grands changements dans nos sociétés afin de les mettre en œuvre.

S’ils s’isolent, c’est leur santé qui va souffrir. Mais s’ils restent engagés dans une action qui du sens pour eux, ils peuvent apporter leur contribution et changer le monde à leur niveau, en donnant aux jeunes une chance de se réaliser.

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