Jeudi 30 janvier 2025 : Organisation d’un forum de préparation aux entretiens de recrutement

L’entretien est un passage obligé pour trouver un emploi, un stage, ou bien pour intégrer certaines écoles après le bac ou une licence. C’est la raison pour laquelle Agir Ouest-Côtes d’Armor organise un forum des entretiens pour aider à passer ce cap du mieux possible.

Le public visé :

✓ les lycéens en recherche d’un job d’été ou souhaitant intégrer une école pour laquelle l’entretien fait partie du processus de sélection,
✓ les étudiants en recherche d’un Job d’été, d’un stage ou en recherche d’une entreprise pour étudier en alternance,
✓ ainsi que les demandeurs d’emploi, jeunes ou moins jeunes souhaitant améliorer leurs chances de trouver un emploi.

Les modalités :

Aucun prérequis n’est exigé. On pourra se présenter :
✓ avec ou sans CV,
✓ avec ou sans lettre de motivation,
✓ avec ou sans offre d’emploi.
et c’est bien sûr gratuit.

Notre offre :

Celles et ceux qui viendront nous rencontrer bénéficieront selon leur situation et leur besoin :
✓ d’une revue de CV ou d’une lettre de motivation s’ils en apportent,
✓ d’un entraînement au pitch de présentation personnelle,
✓ et enfin d’une simulation d’entretien, suivie d’un debriefing.


Qui sommes-nous ?


Les membres d’AGIR Ouest Côtes d’Armor, anciens cadres de l’industrie, des services et de l’enseignement, bénéficient collectivement d’une expérience de plus de quinze ans de simulation d’entretiens.
L’association est intervenue au lycée Félix Le Dantec à Lannion ainsi qu’au lycée Jean Savina de Tréguier. Elle intervient aujourd’hui auprès des étudiants de l’IUT et de l’ENSSAT, mais aussi à la mission locale (Avenir Jeunes Ouest-Côtes d’Armor) auprès de jeunes en recherche d’emploi.


Où et quand ?


Espace Ste Anne, 2 rue de Kerampont à Lannion
Salle de réunion N°1 au premier étage
JEUDI 30 Janvier 2025 de 14H à 18H

Agir Ouest-Côtes d’Armor présente au Job-Dating de Guingamp du 9 octobre 2024.


Notre association a participé au Job-Dating organisé par l’Echo de l’Armor et de l’Argoat (région de Guingamp) et Actu.fr, qui s’est tenu à Guingamp, dans les locaux du stade du Roudourou où joue l’En Avant de Guingamp, et depuis peu, le Stade Brestois pour ses matches internationaux.
Nous étions présents aux côtés de 14 entreprises, ainsi que de la Mission Locale de Guingamp.
Nous proposions à chaque personne à la recherche de conseils, une revue de CV, une mise en valeur de leurs points forts pour cibler un métier, une entreprise, et des conseils pratiques pour aller à la rencontre des employeurs.
Les organisateurs ont compté 381 visiteurs. Nous avons totalisé sur notre stand une quinzaine d’entretiens, avec des personnes aux profils très différents présentant des demandes variées.

https://actu.fr/bretagne/guingamp_22070/guingamp-job-dating-a-roudourou-les-visiteurs-a-la-rencontre-des-entreprises-locales-ce-mercredi_61708414.html

Article Ouest-France (Virginie Guennec) du 26/12/2023. Accord de reproduction.

Un généreux « coup de pouce numérique » à Lannion
Au total, trente ordinateurs reconditionnés vont être proposés à petits prix aux jeunes accompagnés par la mission locale de Lannion. Dont neuf achetés par Agir Ouest-Côtes-d’Armor.
La mission locale – nouvellement nommée Avenir jeunes ouest Côtes-d’Armor (Ajoca) – joue les Pères Noël en cette fin d’année. L’organisme propose aux jeunes de 16 à 25 ans qu’il accompagne, d’acquérir un ordinateur reconditionné. Avec la participation des collectivités, ces ordinateurs sont achetés 270 € l’unité et revendus aux jeunes 50 €. Depuis 3 ans, près de 300 ordinateurs ont été proposés à des jeunes en recherche d’emploi.
Pour la première fois, l’association Agir ouest-Côtes-d’Armor participe également. Ces retraités qui habituellement préparent les jeunes en organisant des simulations d’entretiens d’embauche, ont cette fois-ci décidé d’aider la jeunesse autrement. « Nous avions un petit peu de trésorerie, mais notre but ce n’est pas d’accumuler de l’argent. On s’est dit qu’on allait soutenir l’achat de PC pour les jeunes », explique le président Christian Kubiak. Au total, l’association fait don de 2 000 €, ce qui a permis l’achat de neuf ordinateurs portables sur les trente commandés.

Des ordinateurs « remis à neuf »
Et les ordinateurs proposés sont de qualité. Il s’agit d’ordinateurs reconditionnés par la société Unik Informatique de Morlaix. « Nous remplaçons les pièces usées, c’est du réemploi, on les remet à neuf. On change également le disque dur et les ordinateurs sont garantis un an », détaille Kilian Meudec, chargé de marketing.
Un vrai coup de pouce pour les jeunes : « Beaucoup n’ont pas d’ordinateur pour suivre leur formation ou faire des recherches d’emploi. Ils en ont aussi besoin aussi pour leurs démarches au quotidien, aujourd’hui tout se fait en ligne », insiste Nathalie Hubert, directrice adjointe d’Ajoca. La mission locale et Agir ont déjà un partenariat de longue date. L’association parraine des jeunes en recherche d’emploi et propose des simulations d’entretien régulièrement, à l’IUT et l’Enssat mais aussi dans les locaux de la Maison de l’emploi. Agir recherche d’ailleurs des volontaires pour venir grossir ses rangs et aider les jeunes à entrer au mieux dans le monde du travail.

Deux interventions ont été réalisées a l’ENSSAT et l’IUT pour échanger avec les élèves sur le quotidien du chef de projet en entreprise.

La première intervention d’une durée de 90 minutes a l’ENSSAT le 4 mai 2023; La deuxième intervention d’une durée de 2 heures à l’IUT le 26 mai 2023.

Les deux interventions étaient organisées par le département Sciences Humaines des écoles.

Le but de chaque intervention était d’échanger avec les élèves sur la vie du Chef de projet informatique en entreprise. Le mode de partage étant le mode « Questions / Réponses ».

Le contexte « informatique » était ici anecdotique (sauf question spécifique), le vrai sujet traité étant le métier de Chef de Projet.

Les principaux sujets évoqués :

  • C’est quoi un projet en entreprise ?, c’est quoi qui le caractérise ? quel est l’écosystème humain autour du chef de projet ?  la gestion des risques : c’est quoi ?
  • Les bons réflexes à acquérir en tant que chef de projet.
  • Lors de la première expérience de chef de projet, ou bien quand les choses se compliquent : comment gérer et continuer de vivre son métier sereinement ?
  • En évoquant la complexité du Système d’Information en Entreprise : comment peut-on y appliquer globalement au niveau du SI les principes de l’agilité ?  Une réponse : l’agilité à l’échelle qui permet de  s’organiser pour déployer à grande échelle la méthode Agile (exemple : SAFE « Scaled Agile Framework »)
  • Un sujet essentiel pour le chef de projet : l’anticipation des risques et savoir comment réagir en cas d’aléa.
  • L’importance du réseau, la relation avec les autres : les contributeurs au projet, ses pairs, la hiérarchie, les donneurs d’ordre, le contrôleur de gestion, …
  • L’évocation du stress : comment le repérer chez soi et les autres ?, comment le gérer ?
  • Quelques éléments financiers fondamentaux en très bref dans la  gestion de  projet : les OPEX et CAPEX (charges de fonctionnement versus investissement)
  • Savoir gérer son agenda, sa formation, sa charge de travail
  • Et penser aussi à gérer sa carrière, et à améliorer son salaire .

 Un intérêt je l’espère pour les participants ainsi qu’une ouverture de leur point de vue sur le métier de chef de projet.

Un plaisir certain de partager pour l’intervenant.

Ce moment de partage sera bien sûr proposé à nouveau en 2024.

 Christian Arnouat

L’intelligence artificielle s’invite dans les recrutements : quelles conséquences pour les entretiens d’embauche ?

Selon une étude de l’APEC (Association pour l’Emploi des Cadres) publiée en 2019, 27 % des entreprises de plus de 50 salariés utiliseraient des logiciels capables de scanner les candidatures à des emplois qu’elles proposent. Ces logiciels se basent sur la présence ou non de mots-clés prédéterminés dans les dossiers reçus. Cette étude, devenue indisponible, est citée dans hr.voice et entreprise-rh.

Cette première étape en annonce d’autres en cours de mise en place, basées sur des utilisations de plus en plus complexes de l’Intelligence Artificielle (IA). Une dizaine de membres d’Agir Ouest-Côtes d’Armor se sont réunis lundi 11 janvier 2021 pour échanger sur le sujet

Les outils d’IA utilisés dans les métiers des relations humaines s’appuient pour l’essentiel sur « le big data » et « l’apprentissage machine » : on alimente les logiciels par des quantités phénoménales de données dont ils tireront des relations générales et des conclusions. Les données proviennent d’analyses systématiques des réseaux sociaux, notamment professionnels, ou des bases de données des salariés. Les applications proposent de prendre en charge ou de contribuer à la gestion des plannings, des déplacements pour les métiers itinérants, au contrôle des salariés, en particulier en cas de télétravail, ou au suivi et à l’évolution des carrières. Pour le recrutement les algorithmes d’IA sont utilisés dans la conception des offres d’emploi, leur publicité, le support aux candidatures par internet ou la réalisation de tests psychotechniques automatisés.

L’IA peut interférer avec 3 éléments du processus de recrutement critiques dans nos simulations avec  les étudiants de niveau IUT ou école d’ingénieur, plus rarement avec des niveaux scolaires inférieurs.

  • Le filtrage des candidatures avec analyse automatisée des lettres de motivation et des CV. Cette technique basée sur la présence de mots / concepts clés s’est d’autant plus banalisée que les entreprises utilisatrices reçoivent des candidatures en grand nombre.
  • L’exploration systématique des réseaux sociaux pour y analyser les traces qu’y laissent les candidats. S’y ajoute la vérification automatique des références pour des candidats déjà en emploi.
  • Plus rarement, l’exécution d’entretiens automatisés qui posent des questions préenregistrées et analysent non seulement les réponses, mais également les expressions faciales ou la voix des candidats.

Ces outils permettent incontestablement aux recruteurs de gagner du temps dans l’identification de candidats en adéquation avec les postes offerts et le premier tri des dossiers, voire de se prémunir contre la subjectivité des interviewers.  A contrario, ils entraînent une déshumanisation du recrutement, risquent de passer à côté de profils intéressants mais atypiques ou de cloner les profils quand les logiciels d’IA sont nourris des données de candidats déjà en poste. La littérature en recense de nombreux exemples, en particulier sur les discriminations liées au genre dans des métiers massivement masculins (surtout) ou féminins (quelquefois), voire des discriminations sur l’origine ethnique ou géographique des candidats. Ces biais sont présents dans les données qui ont nourri les algorithmes et ne font que reproduire les comportements humains.

Il ne s’agit pas de porter un jugement de valeur sur l’utilisation de l’IA dans l’embauche. Par contre, comme cette pratique se répand, il faut que les étudiants en aient connaissance et s’y préparent. On peut tirer principalement trois leçons :

  • Le tri automatique des candidatures étant basé sur des mots ou des idées-clés, il est d’autant plus important que la lettre de motivation et le CV passent les messages « attendus » par les logiciels. L’analyse de l’offre d’emploi en est d’autant plus essentielle. Les informations fournies doivent illustrer les qualités demandées comme autonomie, esprit d’équipe, curiosité etc…
  • L’activité des candidats sur les réseaux sociaux sera potentiellement scrutée par le recruteur. Il faut y laisser des traces positives (sur LinkedIn ou un équivalent par exemple) et bien sûr y éviter les éléments personnels compromettants. Comme nous n’avons pas la puissance d’analyse de l’IA, nous ne pouvons pas effectuer nous-mêmes ce travail systématique sur nos candidats, mais à l’occasion on peut tenter une recherche rapide ; ou en alternative demander à  l’étudiant dans l’interview de décrire sa pratique des réseaux sociaux.
  • Puisqu’il est possible que l’IA analyse la voix ou le langage corporel du candidat, celui-ci doit s’entraîner à maîtriser sa voix, son regard, la position de ses mains etc… Lors du débriefing qui suit l’interview, nous pouvons si nécessaire donner quelques conseils à ce sujet.

Une Nouvelle campagne de simulations d’entretiens sous le signe de la pandémie

Les entretiens du premier trimestre de l’année 2020-2021, commencés le 18 novembre à l’IUT, se sont achevés le 17 décembre à l’ENSSAT.

Les simulations d’entretien portent sur une recherche d’emploi avec une offre trouvée par chaque étudiant pour ce qui concerne l’ENSSAT, et une recherche de stage à partir d’un nombre limité d’offres proposées aux étudiants pour ce qui concerne les étudiants du DUT Réseaux et Télécoms de l’IUT.

Si les inscriptions des intervenants ont été lancées au début du mois de novembre, l’organisation des entretiens, elle, a commencé bien en amont. S’agissant de notre quatorzième année dans les établissements de Lannion, elle est maintenant bien rôdée.

Une organisation bien rodée

La première phase se déroule de la fin-juin à la mi-juillet. Les plannings de l’année précédente sont reconduits : les deux dernières semaines de novembre pour les étudiants du DUT, les trois suivantes pour ceux de l’ENSSAT. Cette première phase est aussi celle des projets. Ainsi, il a été envisagé pour cette campagne d’étendre l’exercice à titre expérimental aux étudiants de première année de DUT, qui envisageraient d’effectuer leur seconde année en alternance, et qui devraient pour cela trouver une entreprise. Il a également été envisagé de l’ouvrir également aux étudiants de « l’année spéciale », dans l’objectif de rechercher une entreprise pour effectuer une troisième année en alternance. L’année spéciale est destinée aux étudiants qui possèdent déjà une expérience professionnelle et qui passent un DUT en un an.

C’est lors de cette première phase que sont sélectionnées les offres de stage sur lesquelles candidateront les étudiants de DUT, sur proposition de leur professeure responsable.

La seconde phase, qui démarre en septembre, consiste à préciser les plannings en fonction de la taille des promotions d’étudiants, d’où nous déduisons les effectifs des membres de l’association pour conduire les entretiens.

L’appel aux volontaires se fait environ trois semaines avant le début des entretiens à l’IUT ou à l’ENSSAT. Nous utilisons pour cela Framadate, qui fait partie du Socle Interministériel des Logiciels Libres (SILL).

Un nouveau contexte : la pandémie due à la COVID19

En juin dernier, quelques semaines après la sortie du premier confinement, se posait la question des modalités de conduite des entretiens : en face à face ou à distance. Il fut décidé :

– d’opter immédiatement pour des entretiens en visio-conférence pour l’IUT, avec le principe d’une pédagogie adaptée pour les cours de communication, ce type d’entretien étant pratiqué également dans un monde « normal » comparé au contexte de la pandémie que nous vivons actuellement.

– de maintenir le principe des entretiens en face à face pour l’ENSSAT, avec un repli si nécessaire sur des entretiens conduits à distance.

Restait à trouver l’outil de visioconférence, ainsi que les modalités pratiques. L’IUT et l’ENSSAT utilisant des moyens de communication académiques différents, nous avons recouru à la solution utilisée par notre association, meet-Jitsi, qui fait également partie du SILL. Pour rejoindre une conférence, il suffit de cliquer sur le lien communiqué par l’organisateur, ce qui est le cas de nombreuses solutions de visio-conférence. Sachant qu’il fallait conduire des entretiens pour 43 étudiants de l’IUT et 51 de l’ENSSAT, devait-on créer une conférence par entretien ? La solution a consisté à s’inspirer du déroulement habituel des simulations d’entretien, où les étudiants se succèdent dans des salles de classe où les attendent les jurys. Nous avons donc créé des salles virtuelles, dont l’intitulé se réfère à la date de l’entretien et au numéro de jury.

Ce nouveau mode de réalisation des entretiens a obligé à mettre en place une procédure de collecte des dossiers des étudiants (offres pour l’ENSSAT, CV et lettres de motivation). Les étudiants, qui habituellement remettaient leur CV et lettres de motivation aux membres du jury le jour de l’entretien, ont dû en conséquence finaliser leur dossier beaucoup plus tôt (une à deux semaines) ce qui a induit pour eux une pression supplémentaire.

Des contingences techniques

Le moment venu, les intervenants ont vérifié qu’ils avaient bien accès à leurs salles respectives, et que micros et caméras fonctionnaient bien. Quitte à améliorer/upgrader leur équipement quand il le fallait. Les entretiens se sont en général bien déroulés, si l’on excepte les quelques « bugs » inévitables, comme des étudiants dont le micro ne fonctionnait pas, ou les quelques recruteurs qui ont disparu de l’écran pour réapparaître quelques minutes plus tard à la suite d’une perte de connexion, ce qui obligeait leur collègue à poursuivre seul l’entretien.

Ce type d’entretien conjugué au concept de salle virtuelle a introduit une nouvelle contrainte : la maîtrise du temps par le jury. Nous avions prévu des séquences de 45 à 50 minutes, deux fois 20 minutes pour l’entretien et le débriefing avec l’étudiant, plus 10 minutes pour que les membres du jury puissent se concerter. Cette contrainte a pu induire quelques frustrations pour certains étudiants, qui ont eu le sentiment de ne pas avoir eu l’opportunité de « tout dire ».

Le contact visuel est un paramètre important des entretiens en face à face. Il a laissé à désirer dans le cas de nos entretiens, certains étudiants comme certains membres des jurys ne regardant pas leur caméra. Plus intéressante est la comparaison entre ce que serait un entretien en face à face avec masques, et ce qu’est un entretien virtuel où l’on peut voir le visage du candidat, et où le candidat peut percevoir les réactions du jury. Tous ceux d’entre nous qui ont eu récemment à recevoir des jeunes à la Mission locale, ou à organiser de petites réunions physiques avec des participants masqués voient tout de suite l’avantage du virtuel.

Quels enseignements peut-on tirer de ces premiers entretiens en ligne ?

Pour les intervenants de l’association, la nécessité d’avoir un bon matériel et de bonnes conditions d’utilisation : éclairage, position de la caméra par rapport à l’écran etc. Notre association a toujours mis un point d’honneur à fonctionner vis-à-vis de nos bénéficiaires selon des normes professionnelles. Ce nouveau mode de fonctionnement représente un nouveau défi face à des étudiants rompus à l’enseignement à distance.

Il a manqué aux membres de l’équipe le dialogue avec les enseignantes à l’issue des sessions d’entretiens. Nous l’avons remplacé par des commentaires lors de l’envoi des fiches de debriefing, auxquels elles ont répondu plus ou moins longuement.

Pour les étudiants, il est nécessaire d’apprivoiser ce mode d’échange en travaillant l’ergonomie du poste de travail et en recréant les conditions du mode en face à face (contact visuel). Il leur faut également prendre en compte la brièveté des échanges. Une bonne méthode pourrait consister à utiliser un pense-bête constitué d’une part, de mots-clés permettant de balayer la présentation personnelle, et d’autre part d’une courte liste de questions les plus pertinentes possibles.

Conclusion

Ces entretiens à distance ont constitué une expérience intéressante et plutôt réussie, que nous serons peut-être amenés à revivre en avril à l’ENSSAT. Si nous devions renouveler cette expérience au delà, il nous faudrait très certainement travailler sur ses modalités, tant pour les jurys que pour les étudiants. Nous espérons cependant ne pas la voir se pérenniser, sauf pour des entraînements spécifiques, car cela signifierait que les cours en groupes n’auraient pas repris, et que les étudiants seraient toujours très isolés.

Malgré le confinement, l’association respecte ses engagements

Les simulations d’entretiens organisées par l’association se déroulent chaque année selon une sorte de routine qui évolue en continu via des innovations ou des expérimentations : ainsi, nous commençons au début de novembre avec les étudiants de la licence Administration et Gestion des Systèmes et Réseaux Informatiques, puis avec ceux du DUT Réseaux et Télécoms, et achevons en décembre l’année civile avec la première vague des étudiants de l’ENSSAT.

L’année 2020 a débuté avec les étudiants du département InfoCom, option Communication des Organisations. Ce fut une nouveauté pour nous, ce qui a justifié un travail spécifique de préparation avec leur professeure responsable. Nos simulations d’entretien devaient s’achever aux vacances de Pâques avec la seconde vague des étudiants de l’ENSSAT.

Nous avons ces dernières années introduit des nouveautés, dont des entretiens réalisés via Skype avec des étudiants volontaires du DUT en vue d’une poursuite d’étude, et des entretiens « de présélection » par téléphone avec des étudiants volontaires de l’ENSSAT. Ces entretiens de présélection s’apparentent à une pratique des entreprises, qui prennent un premier contact avant une éventuelle invitation à un entretien.

Aucune innovation dans les méthodes n’était envisagée pour cette année 2019-2020. C’était compter sans la crise du Coronavirus et le confinement qui en a découlé !

Une improvisation dans l’urgence

Dans son intervention du 12 mars, le président de la république a annoncé la fermeture des écoles, de la maternelle à l’université, jusqu’à la reprise prévue après les vacances scolaires, soit le 4 mai 2020. Les différents acteurs ont rapidement acquis la conviction qu’il n’y aurait pas de reprise pour l’université, ce qui fut officialisé bien avant la date prévue initialement pour cette reprise.

C’est dans ce contexte que se sont préparées les simulations d’entretiens prévues pour la seconde moitié des étudiants de l’ENSSAT, alors que les enseignants devaient dans l’urgence assurer la continuité des formations malgré le confinement. Les cours se sont poursuivis en classe virtuelle sur les mêmes créneaux que d’habitude.

Après quelques hésitations, le maintien des simulations a été décidé, pour répondre aux attentes des étudiants qui avaient commencé la préparation et qui avaient besoin de cet objectif, notamment pour se rassurer en vue de la recherche de stages pour leur dernière année d’étude.

On s’organise en avançant

Très vite, il fut décidé que les entretiens, s’ils étaient maintenus, se dérouleraient par téléphone. Du fait du confinement, ils seraient conduits par des jurys d’une seule personne depuis le domicile. Un premier sondage a permis de s’assurer que nous disposions de suffisamment de volontaires disponibles pour réaliser les entretiens dans ces conditions.
La durée des entretiens fut fixée à 15 minutes, suivies d’une pause de quelques minutes, destinée à permettre aux étudiants de réfléchir à leur prestation, et d’un debriefing de 15 minutes. Chaque jury réalisait deux à trois entretiens dans une matinée ou une après-midi, les étudiants se succédant toutes les 45 minutes.

Une nouvelle organisation à l’ENSSAT

D’habitude, les jurys recevaient à l’avance les offres d’emploi sur lesquelles candidataient les étudiants, et découvraient les CV et les lettres de motivation (LM) juste avant les entretiens. Cela laissait davantage de temps aux étudiants pour rédiger leur CV et LM, et limitait aux offres d’emploi la diffusion préalable de documents aux jurys. La nouvelle procédure, qui nécessitait la diffusion groupée des offres d’emploi, CV et LM, a contraint davantage les étudiants ainsi que les enseignants pour la relecture des CV et surtout des LM.

Un ressenti très positif

Qu’il s’agisse des entretiens « traditionnels », tels que ceux qui furent faits en décembre, ou des entretiens par téléphone, les étudiants ont apprécié d’être confrontés à des personnes extérieures à l’Education Nationale. Certains ont dit avoir été surpris par la bienveillance des jurys, bienveillance qui n’est pas exceptionnelle, car un recruteur se montre rarement discourtois envers des candidats, même après s’être aperçu que le candidat ou la candidate qui lui fait face ne convient manifestement pas pour le poste proposé.

Lors du debriefing de cette session d’entretiens à distance, plusieurs membres des jurys ont souligné l’excellence des contacts avec les étudiants malgré le média utilisé, et tous ont plébiscité l’organisation pratique de la session.

La crise du coronavirus a imposé à des pans entiers de la société de se réinventer et les enseignants n’ont pas été en reste. Pour ce qui la concerne, notre association est très satisfaite d’avoir pu maintenir sa prestation aux étudiants de l’ENSSAT.

Impressions d’une nouvelle arrivante

Pour clore cette année 2018-2019, nous avons donné la parole à une adhérente de fraiche date, qui livre son ressenti à la découverte de notre association.

Première réunion AGIR Ouest Côtes d’Armor au début du mois de septembre : une impression de rentrée plane… Le président tient des propos d’accueil avant un tour de table de présentation des participants. La secrétaire de l’association s’est installée avec son ordinateur. Le café est de rigueur, les « anciens » sont souriants, accueillants et semblent heureux de se retrouver… mais très vite l’ambiance est au travail.

C’est ce sérieux au travail qui frappe la nouvelle adhérente que je suis. Le président est rigoureux, développe chacune des activités de l’association avec précision, chacun écoute avec attention, fait parfois des commentaires pour enrichir ou préciser certains points. Certains adhérents sont en charge d’une activité particulière qu’ils présentent. Je suis impressionnée par la qualité de ce qui est présenté. Mais ce sérieux est aussi empreint de bonne humeur.

Pour la retraitée que je suis, autrefois habituée à des rentrées scolaires, il me semble que je rajeunis de quelques années et que je retrouve cette ambiance si particulière d’un jour de rentrée… Cela (l’impression de rajeunir) se confirmera au fil des nombreuses activités qui se dérouleront dans l’année. La formule retenue pour présenter cette association remarquée au forum des associations de Lannion est : « des retraités actifs ». C’est une belle image. Je complète : « actifs, joyeux et sérieux à la fois ».

Poussez la porte sans hésitation.

Un an de Café-Philo

Tous les mois, ou presque, un « café philo » se tient à l’Espace Ste Anne à Lannion.

Il est ouvert aux membres d’Agir Ouest Côtes d’Armor et à ceux des Echanges de Savoirs du Trégor, et plus largement à tous ceux qui sont intéressés.

« Ce café-philo avait débuté aux Echanges de Savoirs » où il s’appelait « Echangeons nos petites philosophies ». Au fil du temps, les premiers participants ont abandonné pour cause de distance et de surcharge professionnelle, et les membres d’AGIR OCA sont devenus les plus nombreux. Pendant le déménagement des Echanges de Savoirs, alors que nous n’avions plus de local, nous nous sommes réunis à Ste Anne, et finalement nous y sommes restés. Le groupe a alors choisi de s’ouvrir à d’autres participants, et de s’appeler « Café-Philo ».

Il n’est, bien sûr, point question de café mais d’échanges libres sur des sujets ayant trait à la philosophie. Il n’est pas nécessaire d’en être féru, mais d’avoir envie de partager ses réflexions sur un thème donné. Celui-ci est défini en concertation après chaque session. Ce peut être aussi l’occasion de réviser nos classiques, mais il n’est en rien obligatoire de s’y référer.

La séance se déroule de manière très informelle. Préalablement chacun prépare, s’il le souhaite, un texte ou des notes sur le thème choisi pour les partager ensemble lors de la réunion. Il n’y a aucune obligation. Nous nous réunissons vers 17h30 et nous devisons pendant environ deux heures.

En 2018-2019, par exemple, nous avons tenu huit réunions, et traité des sujets aussi divers que : « Mémoire et Histoire », « Les maux de la démocratie », « Les mythes au cœur de notre culture », « Sommes-nous en train de perdre connaissances ?», « Pourquoi nous faut-il des héros ? », « L’irrationnel ».

Mai 2019 : fin de la saison 2018-2019 de simulations d’entretien

Ce fut une saison riche en évènements, avec la participation de 23 contributrices et contributeurs, qui ont permis de conduire 143 entretiens lors de 134 interventions de bénévoles.

L’association conduit différents types d’entretien selon nos établissements partenaires et le cursus des étudiants.

A l’ENSSAT, nous conduisons des simulations d’entretien pour la recherche d’un premier emploi. Des étudiants volontaires peuvent bénéficier d’un entretien par téléphone. Ce type d’entretien sert le plus souvent de premier filtre avant un éventuel entretien en face à face, comme cela fut expliqué lors notre séminaire du 8 février 2017. Au plan pratique, il est communiqué aux étudiants un créneau de deux jours, au cours desquels ils sont susceptibles d’être appelés.
Pour des raisons d’emploi du temps, les étudiants en alternance de l’ENSSAT ne bénéficient pas de ces simulations. Ces étudiants devront s’autoévaluer durant leurs trois ans d’étude. L’association leur propose en tout début de formation une conférence sur les différents aspects de l’évaluation en entreprise, du recrutement à l’entretien annuel, en passant par l’évaluation des chefs de projet tout au long du projet.

A l’IUT, ces entretiens bénéficient aux étudiants du DUT « Réseaux et Télécoms » ainsi qu’aux étudiants de la Licence Professionnelle « administration et Gestion des Systèmes et Réseaux informatiques » (aGSRi).
Les étudiants du cursus « traditionel » du DUT bénéficient d’un entretien de recherche de stage. Ces entretiens se tiennent au début de la seconde année, avant la recherche effective de stage. Les étudiants du cursus en alternance passent leur entretien en fin de seconde année. Il s’agit cette fois d’un entretien de recherche d’une entreprise, en vus de poursuivre les études en alternance, afin d’intégrer une licence ou une école d’ingénieur, selon le choix des étudiants. Cette année, nous avons expérimenté un entretien par Skype : l’organisation de ce type d’entretien est différente de celle des entretiens par téléphone, puisqu’il faut prendre rendez-vous à l’avance. Les critères utilisés pour l’évaluation de la réussite de l’entretien sont également différents. Les entretiens portaient également sur la recherche d’une entreprise pour la poursuite d’études en alternance.