Le journal Le Trégor, dans son édition du 17 août, a mis à l’honneur le parrainage des jeunes demandeurs d’emploi, outil essentiel de la Mission Locale. Notre association contribue à fournir une part importante des 39 parrains/marraines de la Mission Locale.
Dans le cadre du dispositif de parrainage, le parrain s’engage à accompagner un(e) filleul(le) dans sa recherche d’emploi pendant une durée de 3 mois minimum. Dans le cas d’Amandine, il s’agissait d’une filleule et d’un couple de parrain/marraine, Dominique Bosc, de l’association Agir Ouest-Côtes d’Armor et Hélène Renon.
Les premiers contacts avaient pour but de la connaître : parcours scolaire, études, potentiel, et souvent activités autres que professionnelles, activités qui peuvent démontrer des aptitudes liées au caractère : dynamisme, effort, évolution en équipe, etc.
On constate souvent chez les filleuls un manque de confiance en soi mais assez vite on arrive à déterminer ce qui freine ce passage à la vie professionnelle. De manière générale, les filleuls au sortir de leurs études ont du mal à se considérer comme des professionnels dans le domaine où ils ont été formés. Un cursus un peu sinueux apparaissait souvent comme un handicap. Les parrains font alors prendre conscience aux filleuls de leurs atouts : expérience complémentaire, réorientation vers un choix plus clair et déterminé, capacité à rebondir, etc.
Ils leurs montrent également que certains centres d’intérêts, certaines activités sportives ou artistiques avec, comme ce fut le cas d’Amandine, l’encadrement de jeunes, sont à mettre à leur actif, alors que ces points n’apparaissent pas dans le CV. On arrive facilement à montrer que ces derniers points peuvent contribuer à décider un employeur à trancher en faveur du filleul par rapport à d’autres candidatures.
Une fois ces points discutés et mis en évidence dans le CV et dans la lettre de motivation, le filleul retrouve une plus grande confiance en soi, ce qui lui permet de dynamiser sa recherche d’emploi.
Pour trouver le ton juste pour décliner tout cela lors de l’entretien d’embauche ou lors d’un contact téléphonique avec l’employeur, les parrains proposent de réaliser une simulation d’entretien d’embauche. Dans le cas d’Amandine, l’exercice a pu se faire avec un autre membre de l’association AGIR Ouest-Côtes d’Armor et bien sûr sans les parrain/marraine, au plus proche des conditions réelles. Finalement, ces rencontres parrain/marraine-filleule, se sont déroulées en moins de 3 mois au terme desquels Amandine a trouvé un emploi qui correspondait à ses qualifications.
Suivre le lien suivant pour accéder à l’article du journal : Le Tregor 2017 08 17.